Spectacle tout public dès 12 ans
Tobie, plus qu'un récit biblique dont l'auteur Laurent Contamin s'est inspiré est un véritable conte initiatique. L'auteur, met en scène l'histoire de deux infortunes qui vont se croiser, et trouver ensemble leur solution. Cette fable se déroule en Irak.
Quelque part, dans une de ces régions du monde « pacifiées » par des troupes étrangères, une sorte d'ange débarque, pour aider à la fois un père à retrouver la vue, et une fille à vaincre le sort qui s'acharne sur ses prétendants. Sa rencontre avec Tobie, un jeune homme plein de fougue, et d'envie de calmer les ardeurs qui le tenaillent, va lui faciliter la tâche puisqu'il sera le fil qui relie les deux missions.
Tobiel, vieux juif pieux qui a fait partie de la déportation de Ninive est devenu aveugle après avoir reçu de la fiente d'oiseau dans les yeux. Il diligente son fils Tobie pour un long périple, afin de recouvrer la créance nécessaire à la survie de sa famille. A l'issue de son voyage, Tobie rencontrera Sara, sa future épouse, victime d'un démon, Asmodée, qui fait périr ses fiancés au fur et à mesure qu'ils se déclarent...
Tobiel sera guéri de sa cécité et Sara délivrée de son démon grâce à l'intervention de l'ange, Raphaël, qui accompagnera Tobie tout au long de l'épopée.
Mais Tobie, qui est aussi un conte contemporain, trouve ses racines à la fois dans des thèmes modernes et anciens : La guerre, omniprésente tout au long du récit sert à l'intrigue, évoquée par Tobiel et Anna, les parents de Tobie. L'amour, et la liberté, guident les plus jeunes personnages de la pièce Sara et Tobie et offrent à chacun de nous, une réflexion sur une humanité en quête de libérations.
Tobie offre enfin la possibilité d'effleurer un univers différent, emprunt de poésie, de pureté, d'audace et d'espoir, servie par une scénographie misée sur la distance poétique, pour nous faire voir et entendre ce que nous ne voyons, ni, n'entendons plus dans la réalité.
C'est du théâtre pour la jeunesse, ça ? Mais oui, répond l'ange, puisque la pièce parle « de ce qui intéresse la jeunesse de chacun, à savoir l'amour »
Une bouffée de bonne humeur et d'impertinence… sur un fond qui, hélas, rappelle que la réalité n'est jamais loin de la fiction.