Le noël d'un drôle de lutin
Nous abordons le texte sous formes de tableaux successifs.
Les trouvailles burlesques s'enchainent, les références cinématographiques pointent leur bout de nez.
Tout commence avec un chronomètre à la main…Définir les durées des scènes entre chaque monument historique imposé ! L'allure du bateau à respecter, la navigation n'est pas si simple sur la Seine, le trafic est intense et orchestré. Passionnant ces multiples croisières, je me sens privilégiée.
Une fois le timing en place, les répétitions débutent sur cet immense bateau, 54 m de long, notre plateau se trouve à l'avant sous une coupole de verre. Les comédiennes s'acclimatent, le mal de « Seine » existe bien.
Nous abordons le texte sous formes de tableaux successifs. Les trouvailles burlesques s'enchainent, les références cinématographiques pointent leur bout de nez.
Les accessoires utilisés dans chaque tableau renforcent le comique de situation, les personnages, sont abordés de façon décalée, de leur propre rôle.
Les situations sont loufoques, les personnages toujours pris par l'urgence, mais leurs doutes, leurs interrogations nous les rendent proches et profondément humains.
Les scènes s'enchaînent sans interruption, les comédiennes ne quittent jamais ni la scène ni le jeu, elles jouent un grand nombre de rôles, passant aussi bien de « La Joconde » à un rescapé du Radeau de la méduse, de Léonard de Vinci à André Louis Gody (Zouave du Pont de l'Alma).
Tout au long du spectacle, nous créons une interaction avec l'enfant en le faisant participer, tout en lui laissant sa place de spectateur, et en lui présentant à la fin du spectacle les marionnettes dont il aura le loisir de deviner leur composition…